Comment observer les papillons de nuit ? Partie 2
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Les lampes (suite)
La révolution LEDs
Depuis plusieurs années, les industriels ont développé la technologie LED afin de proposer des éclairages de tout type économes en énergie. Inévitablement, des LEDS
émettant dans les UV-A ont été mises au point. Des amateurs et des professionnels ont dès lors eu l'idée d'expérimenter ce type de lampes avec des résultats très variables.
Le bannissement des lampes à vapeur de mercure en Europe a probablement contribué à donner un coup d'accélération à l'utilisation des LEDs pour attirer les papillons nocturnes.
Il y a encore 4 ou 5 ans, il n'existait aucune alternative sérieuse à base de LEDs. En 2019, au moins deux professionnels proposent des lampes constituées de LEDs et
spécifiquement élaborées pour le piégeage lumineux. Leur nombre va probablement vite augmenter. Plusieurs revendeurs proposent également des ampoules ou des montages
utilisant des LEDs. Le gros avantage des LEDs est que leur consommation énergétique est très faible. Des batteries de 5V ou 6V suffisent désormais. A priori elles ne
craignent pas les chocs et ont une durée de vie longue.
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Figure 8 : Montage amateur de lampes à base de LEDs UV dans un piège Tavoillot.
Les LepiLEDs
Gunnar Brehm a mis au point en 2017 une source lumineuse à base de LEDs particulièrement efficace : la LepiLED. Cette source
se compose de 4 LEDs émettant uniquement des UV (368nm), deux LEDs émettant dans le bleu (450nm), une LED émettant dans le vert (530nm) et une LED émettant une lumière blanche (550nm). Le
spectre émis a été étudié pour attirer le maximum d'espèces de Lépidoptères possible. Elles existent aujourd'hui en 3 puissances (7W, 10W et 13W). Un quatrième modèle est désormais
disponible averc un interrupteur permettant de n'allumer que les UV. Dans ce cas, la lampe reste invisible à l'oeil humain, ce qui peut être pratique si on laisse le piège dans un endroit
où le risque de vol ou de dégradation n'est pas négligeable.
Figure 9 :LepiLED maxi 1.5 dans un piège Tavoillot. On distingue nettement les faisceaux lumineux des LEDs bleues, verte et blanche.
Les résultats, tant sous les tropiques qu'en Europe sont excellents. Certaines personnes émettent des réserves sur leur efficacité mais je pense plutôt que ces réserves sont liées au
conservatisme très fort de certains entomologistes, qui ont souvent du mal à changer de technique. Il semblerait toutefois qu'on attire moins de noctuelles et plus de géomètres qu'avec
une lampe à vapeur de mercure. Personnellement, je n'ai pas ce sentiment après un an et demi d'utilisation intensive des LepiLEDs. Régulièrement, je me retrouve avec 200 à 250 macrohétérocères
dans chaque piège (c'est une moyenne en été). Fin février 2019, à l'aide de 3 pièges lumineux (2 Tavoillot et 1 Phare-pyramide, voir ci-dessous), je m'étais retrouvé avec un grand minimum de 3000 (oui trois mille)
papillons, et il s'agit d'une estimation basse, la réalité devant plutôt se trouver vers les 5000 (dont environ 80% d'Orthosia cruda) ! A plusieurs reprise, j'ai constaté des affluences
importantes d'une ou quelques espèces. Par exemple, en 2018, je m'étais retrouvé avec environ 400 Pudibondes (parmi 600 macrohétérocères en tout) réparties sur les 3 mêmes pièges lumineux
en forêt de Mormal. Je n'ai pas souvenir d'avoir souvent entendu parler de tels résultats avec des lampes à vapeur de mercure, même si cela doit arriver.
Figure 10 : Abondance de papillons dans ce piège Tavoillot équipé d'une LepiLED maxi 1.5 en Forêt domaniale de Mormal.
Outre leur efficacité, les LepiLEDs présentent l'avantage de consommer très peu d'électricité et de nécessiter une simple source de courant continu entre 5 et 12V. Elles disposent d'une
prise USB, mais un adaptateur avec des pinces crcodile est disponible et permet de les brancher sur n'importe quelle source d'électricité. Autrement dit, on peu aussi
bien utiliser une batterie au plomb de 12V qu'une batterie de smartphone de 5V ! En fait, avec la LepiLED 1.5 de 13W et une batterie pour Smartphone de 5V/265000mAh, on a une autonomie de
7 heures ! Et une telle batterie ne pèse que 300 à 400 grammes ! Contrairement aux groupes électrogènes lourds et bruyants, on peu donc emmener son matériel absolument partout !
Il y a cependant un bémol. les LepiLEDs sont très éblouissantes et il est régulièrement évoqué (y compris sur le site de Gunnar Brehm) la dangerosité des UV-A. Il est donc recommandé de se
protéger les yeux avec des lunettes de protection en polycarbonates qui bloquent les UV (on les trouve en magasin de bricolage pour 10 à 20€). Il convient a minima de ne pas regarder directement
la lampe, en particulier à courte distance (moins de 50cm). Cependant, ces risques sont à mon avis les mêmes qu'avec les lampes à vapeur de mercure. C'est juste qu'on en parle plus qu'avant et
qu'un nouveau matériel provoque toujours plus de craintes qu'un matériel éprouvé de longue date. Autre point qui peut rebuter de potentiels amateurs, les LepiLEDs coûtent relativement cher (de
l'ordre de 400€). Cependant, je peux dire que c'est un matériel très robuste. Je n'ai pas constaté d'usure après un an et demi d'utilisation intensive. Une lampe est tombé plusieurs fois par terre suite
à des rafales de vent et elle n'a pas cassé. Le matériel est étanche et ne craint pas la pluie. Alternativement, les plans de montage sont disponibles sur le site de Gunnar Brehm et permettent de
monter soi-même sa LepiLED (coût 150à 200€).
Vous l'aurez compris, je suis devenu un fervent adepte des LepiLEDs dès la première fois que j'en ai utilisée une. Depuis, j'ai converti un certain nombre de personnes et je me dis que je
devrais demander une commission à Gunnar Brehm pour chaque LepiLED que je fais acheter chez lui. Je pense que l'étude des hétérocères commence à prendre un sérieux virage technique grâce à la
LepiLED et je ne peux que recommander ce matériel. Bioform propose également un type de lampe similaire (entoLED) à prix plus élevé. Je n'ai cependant jamais testé cette lampe et n'ai jamais
eu de retour à son sujet. Je ne sais donc pas si elle est avantageuse comparée à la LepiLED.
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Les batteries
J'ai déjà évoqué plusieurs types de batteries pour alimenter les sources lumineuses. Toutes les batteries ne sont pas compatibles avec toutes les sources lumineuses.
Pensez à bien vérifier la tension nécessaire, la puissance requise (la batterie doit pouvoir débiter suffisamment d'énergie pour allumer la lampe) et une capacité suffisante pour une
autonomie d'au moins quelques heures.
Le type de batterie le plus ancien et le plus courant est la batterie au plomb. Elle ne coute pas cher, existe en différentes capacités de quelques à plus de 100Ah) et est relativement
robuste si elle est bien entretenue. Lorsqu'elle ne fonctionne plus, elle est facile à recycler. Inconvénients : elle est très polluante si jetée dans la nature et pèse lourd
(2,5kg pour une petite batterie 12V/7Ah). Jusqu'il y a peu, on ne disposait pas de véritable alternative. En effet, les rares batteries au Lithium suffisamment puissantes coûtaient très cher (de l'ordre
de 400€). Pendant un temps, j'ai utilisé une batterie Lithium-Ion fabriquée en Chine et qui ne m'avait coûté qu'une quarantaine d'euros (mais je me suis toujours demandé les conséquences écologiques de cet achat).
Aujourd'hui, elle ne marche plus (environ 2 ans d'utilisation). Elle était suffisante pour alimenter deux tubes actiniques de 8W, mais pas pour une CFL de 20W.
Depuis que j'utilise les LepiLEDs, cette question ne se pose plus vraiment. Avec un accumulateur 5V/265000mAh pour smartphone (environ 40€), je dispose d'une autonomie de 7 heures. Une alternative permettant
une plus grande autonomie serait toutefois la bienvenue. Le seul point important à vérifier lors de l'achat de l'accumulateur est son débit de sortie. En effet, beaucoup de modèles ne sont pas assez performants
pour allumer la LepiLED maxi 1.5 (13W).
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Le drap et le phare
Tout le monde a déjà vu l'utilisation d'un drap vertical avec une lampe à vapeur de mercure à la télévision. En fait, il faut un drap vertical qui sert d'"écran"
éclairé par la lampe et reste plutôt optionnel et, beaucoup plus important, un drap à terre de 2 ou 3m de côté. Un grand drap est toujours préférable, mais au delà
d'une certaine taille, il devient plus difficile d'en retirer tous les insectes à la fin des observations. Ce drap horizontal sert d'écran de réflection à la lumière,
mais aussi à voir les papillons posés par terre car il n'est pas aisé de les retrouver sur le sol ou la végétation, même sur une pelouse rase et on a alors vite fait
de marcher dessus accidentellement. Il est préférable de choisir les draps en coton blanc pour optimiser la réflection de la lumière UV. C'est une bonne méthode qui a
fait ses preuves mais qui nécessite de rester présent tout le temps d'observation.
Figure 11 : Mon premier système "phare" avec un tube actinique 8W dans sa protection d'origine. Je conseille de supprimer la protection plastique transparente pour
que le tube soit à nu et utiliser des embouts étanches du commerce aquariophile pour protéger les branchements.
L'utilisation d'un drap vertical est très aisée en forêt où il suffit de tendre une corde entre deux arbres pour y suspendre le drap. En prairie, il est souvent
possible de mettre en place deux piquets pour y tendre une corde et le drap. Un kit de filet de badmindton détourné de sa fonction première peut alors être très utile.
Cependant, si le sol est dur (par exemple dans une carrière ou sur des coteaux calcaires), il devient vite compliqué à mettre en place et de planter des piquets dans
le sol. J'ai également pu remarquer, mais peut-être que d'autres me contrediront, que les papillons ont tendance à être assez nerveux sur un drap vertical car ils
ont parfois du mal à s'y poser. De plus, la lampe étant située à 20-30cm, voire plus, du drap, les papillons ont tendance à tourner autour et essayer de se poser
dessus plutôt que sur le drap.
Je me suis très rapidement tourné vers un système de "phare". J'en ai utilisé plusieurs versions. La première était constitué d'un tuteur Pinnups de la marque
Peacock Garden Supports détourné de sa fonction. Une tige centrale métallique
de 1m50 portait un anneau de 30cm de diamètre à son sommet et un autre à sa base plaqué contre le sol. La lampe est accrochée à mi-hauteur sur le tuteur et un drap
en tulle est tendu entre les deux anneaux pour former une sorte de tube vertical. Il faut prendre soin de fermer l'ensemble sur le dessus à l'aide du drap en tulle.
Un tel système fermé permet d'emprisonner les papillons trop nerveux, le temps qu'ils se calment et s'endorment sur le tulle. Ils s'abîment moins ainsi que si on les
met dans une boîte en plastique.
Figure 12 : Mon système actuel "phare-pyramide" avec lampe fluoro-compacte actinique 20W branchée sur batterie au plomb 12V/16Ah.
Ce système m'a toujours procuré satisfaction et est totalement indépendant de la présence d'arbres. Il nécessite cependant un sol meuble assez profond pour y planter
le tuteur. Pendant plusieurs années, j'utilisais un pied de parasol rempli de deux ou trois litres d'eau sur les sols trop durs ou pas assez profonds. Cependant, ça
reste assez instable (surtout s'il y a du vent) et lourd à porter.
Depuis 2010, j'ai troqué mon "phare" contre ce que j'appelle un "phare-pyramide". J'utilise 3 tuteurs Pinnups de la marque
Peacock Garden Supports de 1m75 de long. Je relie leur sommet à l'aide d'un fil
de fer et des attaches plastiques des tuteurs (celles utilisées pour les anneaux), afin de former le squelette d'une pyramide à 3 côtés. Je suspends ma lampe à l'intérieur
à l'aide du fil de fer et je recouvre le tout avec une grande toile de tulle. Je peux ainsi toujours emprisonner les papillons nerveux à l'intérieur. Le gros avantage est
que je peux me placer n'importe où. Il suffit de poser le système sur le sol et je peux donc m'installer sur les zones rocheuses des carrières ou des coteaux calcaires.
Comme je peux régler la position des attaches plastiques à volonté, je peux ajuster la hauteur de chaque tige et me placer en terrain très pentu.
Le coût du système "phare-pyramide" avec deux tubes 8W, une batterie 12V, 12Ah et un chargeur de batterie revient à environ 170? tout compris. Ma plus vieille
batterie a fonctionné pendant 10 ans. Mon plus vieux tube a aussi duré 10 ans sans signe apparent d'usure, jusqu'à ce que je le casse accidentellement. Cependant,
j'ai totalement vidé une batterie de deux-trois ans par accident et elle n'a plus jamais fonctionné après.
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Les pièges lumineux
Lorsqu'on ne peut/veut pas passer ces nuits à chercher des papillons de nuit, on peut utiliser des pièges que l'on met en place le soir et qu'on récupère le lendemain
matin. Il en existe de nombreux modèles différents. Les plus connus sont les pièges de Skinner, de Heath, de Robinson et de Tavaillot.
Généralement, il s'agit d'un contenant (par exemple une boîte métallique ou un seau) avec une ouverture sur le dessus,
généralement en forme d'entonnoir. A l'intérieur on place des cartons à oeufs vides pour fournir des abris aux papillons et les inciter à rester à l'intérieur.
On peut aussi en placer à l'extérieur du piège. La lampe est placée au dessus de l'ouverture, avec éventuellement des ailettes blanches. Les papillons sont attirés par
la lampe, se cognent dessus et tombent dans le piège.
Figure 13 : Piège de Heath, avec tube actinique 8W.
J'ai utilisé pendant un an un piège de Heath (Heath, 1965) en complément de mon "phare-pyramide". C'est un piège utilisant un tube actinique de 8W. Le contenant
est un seau en plastique blanc. Ce genre de piège peut donner de très bons résultats, mais j'ai personnellement souvent été déçu par mon piège. En effet, le
rendement varie de 0 à environ 30% de ce que j'observe avec le "phare-pyramide". Je pense que c'est dû à deux raisons. D'une part, de nombreux papillons tournent
autour du piège sans y entrer. D'autre part, nombre de ceux qui y entrent, ressortent presqu'aussi vite. Cependant, le fait de le placer à un endroit différent
et si possible même dans un milieu différent, m'a souvent permis d'observer des espèces qui ne sont pas venues sur le "phare-pyramide", et ainsi compléter
l'échantillonnage. Je n'ai pas encore essayé les autres types de piège proposés dans le commerce, mais il semble que le piège le plus efficace soit le piège de
Robinson équipé d'une lampe à vapeur de mercure de 125W.
En 2011, je me suis construit un premier piège Tavoillot (à fabriquer soi-même car, à ma connaissance, non commercialisé) qui donne de très bons résultats, tout à
fait comparables à ceux obtenus avec mon "phare-pyramide" et parfois meilleurs. Avec une LepiLED, je me retrouve habituellement avec 200 à 250 macrohétérocères dans
le piège en été dans le Nord - Pas-de-Calais. Il s'agit d'une caisse dont les parois sont constituées de tulle ou de moustiquaire avec des fentes pour
permettre l'entrée des papillons, tout en les empêchant de sortir. La lampe est placée à l'intérieur avec des cartons à oeufs.
Figure 14 : Piège de Tavoillot, avec 2 tubes actinique 8W et lumière noire 8W branchés sur batterie au plomb 12V/7Ah.
Le principe est simple. Lorsque les papillons rencontrent un obstacle, ils le contournent toujours par le haut. Les fentes du piège, entre les feuilles de moustiquaire,
sont orientées de bas en haut lorsqu'on part de l'extérieur. Ainsi les papillons rentrent facilement dans le piège. De l'intérieur, les fentes sont orientées vers
le bas. Les papillons ne trouvent alors pas la sortie. Ce piège a une très bonne rétention des individus. Il y a cependant toujours des individus qui restent hors du pîège
et peuvent repartir à n'importe quel moment et quelques petits malins qui arrivent tout de même à ressortir. Afin de faciliter l'entrée des grosses espèces (sphinx, bombyx,
lichenées, etc.), il est préférable de faire de fentes de 1,5, voire 2 cm de large, avec un recouvrement des feuilles de moustiquaire de 5 à 6 cm. On peut ajouter des
petits bouts de branches ou de mousse pour maintenir les fentes bien ouvertes. Je recommande une dimansion de 50 cm de côté et 40 à 50 cm de haut pour la taille du piège.
Plus grand, le piège devient vite encombrant et plus lourd à porter. Plus petit, les papillons sont d'avantage entassés les uns sur les autres à l'intérieur.
Des plans de montage sont disponibles ici,
ici et
ici. Ce piège démontable a aussi l'avantage
d'être facilement transportable et d'encombrement réduit.
En 2018, j'ai fabriqué 2 pièges sur pieds, toujours en version démontable, pour l'association pour laquelle je travaille. L'avantage est de moins se casser le dos lorsqu'on
relève les piège en fin de nuit et que le piège se trouve plus haut dans la végétation. Il est plus visible car moins masqué par la végétation herbacée telle qu'une roselière
ou une mégaphorbiaie. Les pieds se plient à l'intérieur de la valise. Ils s'appuient sur le cadre de la valise (c'est pour qu'ils sont inclinés).
Figure 15 : Piège de Tavoillot sur pieds, avec tube circulaire Synergetic 22W branché sur batterie au plomb 12V.
Figure 16 : Piège de Tavoillot sur pieds, avec LepiLED maxi 1.5 13W.
Lorsqu'on conçoit son propre piège, il est important de voir avant tout le côté pratique. Beaucoup d'entomologistes semblent avoir le don de faire des pièges lourds,
complexes et difficiles à transporter. Cela peut vite décourager et fortement limiter l'accès à certains sites naturels.
Les autres pièges sont également assez faciles à construire, en particulier le piège de Skinner. Autrement, la plupart sont disponibles dans le commerce
à des tarifs parfois très élevés. Il est bon de bien comparer les prix avant de commander et de réfléchir s'il n'est pas mieux de construire soi-même son piège.
Il est utile aussi de se renseigner sur l'efficacité des pièges avant d'investir. Dans mon cas personnel, mon piège de Heath ne ressortira probablement plus de
mon grenier, tant il est peu efficace comparé au piège Tavoillot. A noter que l'on peut acheter la partie électrique du piège séparément (montages électroniques,
cables, lampes) et construire le reste du piège soi-même si on n'a pas le matériel nécessaire à la réalisation des montages électroniques.
Parmi les fournisseurs, on peut citer :
Le but d'un piège est avant tout d'échantillonner les papillons de nuit sans passer ses nuits dehors. On peut utiliser un interrupteur crépusculaire automatique
ou un minuteur pour préserver les batteries. Il n'est alors pas indispensable de venir dès l'aube pour débrancher la lampe (cependant les papillons se réveillent à
partir du crépuscule et plus on tarde, plus il y a d'évasions). On peut aussi placer le piège
dans l'après-midi et il s'allumera tout seul le soir venu. Des interrupteurs crépusculaires sont diponibles chez les fournisseurs cités ci-dessus, mais restent chers.
Personnellement, j'ai trouvé l'équivalent en montage à souder soi-même pour un prix beaucoup plus intéressant (une dizaine d'euros) dans une boutique d'électronique
sur internet.
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Comment observer les papillons de nuit ? Partie 3
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